Tsss, mais quels boulets eux alors ! Prendre à gauche au vieux marais…Vraiment des ignorants… Maintenant, direction Merulik. Mais je vais devoir me débrouiller seul. Enfin bon, tant pis, avec ou sans les autres, ça ne change pas grand chose. En plus, avec Cléa qui a mal aux pieds et l’orc qui a faim, on n’avance pas, et je suis enfin libéré du lèche-bottisme de BeN avec le nouveau chef…
Bonbonbon, revenons à la survie, je n’ai rien à manger, rien à boire et rien à me mettre pour la nuit…Je ne suis donc pas en situation de force. Je vais devoir réfléchir, je vais m’arrêter là sur cette souche. Je m’assieds lorsque soudain un phacochère arrive. Je me lève, je plie les genoux, je me mets sur la pointe des pieds, mes yeux plissés scrutant ma proie, prêt à bondir et…je saute sur la bête féroce. Après un combat acharné, je parviens à maîtriser l’animal… jusqu’à ce que je reçoive une flèche dans la fesse droite…Je me laisse tomber sur le côté, je reste couché, poussant des cris de douleur, telle une personne agonisant sur son lit de mort.
Je vois alors un orc sauter sur le phacochère et le tuer avec un puissant coup de poing…Un orc que je connais particulièrement bien. J’avais Zarfek devant moi, un phacochère sur l'épaule, et Stanley, me regardant avec un regard horrifié, il avait visiblement remarqué qu’une fois de plus, il avait fait une boulette avec son arc…
Haha Stan, regarde moi ce bon phacochère, je l’ai eu !
Euh oui, moi aussi j’ai eu quelque chose, mais pas la bonne je crois…
Raaah mais viens m’aider Stanley au lieu de rester planter là !
Bon il vient quand même m’aider…Je sens venir le coup brusque qui va m’arracher toute la peau du derrière…
Bon t’es prêt ?
Il commence à remuer la flèche dans ma fesse, se débattant comme un beau diable avec mon corps et la flèche, et pendant ce temps, moi je souffre le martyre à cause de cet imbécile qui déchire tous mes muscles…
Euh désolé, j’y arrive pas…
Oui merci, j’avais remarqué
Bon bin, reste plus qu’à te ramener au campement…
Je ne peux m’empêcher de lâcher un soupir de mécontentement…Mais je ne peux pas faire autrement…
Je te signale quand même qu’on est perdu…
Oui, bin maintenant, je le suis aussi…